Les micro appartements extrêmes à Paris

Écrivaine: Annika Zhong

Rédactrice: Sabine Cuesta

Le moment où vous entrez en France, le problème de logement devient une inquiétude significative– un fait cruel qui finit par briser votre bulle onirique de Paris. Il n’a jamais été aussi difficile de louer un appartement; à cause d’une forte demande et d’un manque de propriété disponible, les prix moyens peuvent atteindre jusqu’à $14 200 par mètre carré. Ces coûts élevés sont pourquoi les résidents sont souvent poussés à vivre dans des micro appartements.

Un peu d’histoire…

Ils sont appelés «chambres de bonne», des appartements exigus qui sont largement partie des bâtiments de Haussmann construits pendant le 19e siècle. Malgré l’élégance fameuse de ce style d’architecture, c’était une réflection de la hiérarchie sociale ce temps-là. Les rez-de-chaussée logeaient les commerçants et leurs magasins, tandis que les deuxièmes étages habitaient les nobles les plus riches. Puis, les deux étages en haut étaient pour la classe moyenne supérieure, tandis que l’inférieure prenait la cinquième. Et finalement, les bonnes vivaient dans les greniers sans chaleur ni aucun sort d’isolation thermique, car les toits étaient en métal. Les domestiques étaient même obligées de grimper l’escalier secret au lieu de l’escalier principal pour servir leur employeur tout en maintenant l’invisibilité. Aujourd’hui, il reste encore 140 000 chambres de bonne (la plupart située dans les arrondissements de luxe), avec 93 % occupant moins de 14 mètres carrés. 

Cet homme vit dans un appartement de 0,9 mètres carrés pour 250 euros par mois (il ne peut même pas tenir debout) 😥

Un vide juridique

Depuis 2002, vous ne pouvez pas louer un logement de moins de 9 mètres carrés et une hauteur sous le plafond de moins de 2.20 mètres. Mais, les propriétaires utilisent un truc pour louer des appartements moins de taille minimum aux gens légalement– en les faisant signer des contrats temporaires. C’est-à-dire pour des séjours de moins de 3 mois. Ces contrats temporaires n’ont pas les mêmes droits comme ceux normalement avec des plafonds qui peuvent fixer le coût du loyer. Par conséquent, il y a quelques propriétaires qui profitent des personnes désespérées en les chargeant des loyers plus hauts. 

Cette étudiante italienne ne connaissait pas ses droits et avait dû payer 410 euros par mois pour une chambre de seulement 5 mètres carrés (la propriétaire lui a menti dans la publicité que c’était 9 mètres carrés) 😡

Une crise déjà en action ?

Cette situation reflète non seulement la réalité moins qu’idéale de la vie parisienne, mais aussi une partie d’un phénomène global à travers toutes les villes majeures du monde. Alors que les entreprises et les individus continuent d’accumuler des propriétés en attendant une hausse en valeur, les abris deviennent plutôt un investissement pour les riches qu’une nécessité basique pour les gens ordinaires.

Le vocabulaire:

onirique → dreamy

une bonne → maid

exigus → cramped

le vide juridique → legal loophole

les propriétaires → landlords

les plafonds → caps (upper limits)

le loyer → rent 

les gens ordinaires → common folk

Les ressources:

Afshar, Melissa Fleur, et al. “Dream of Living in Paris? This 9m2, $500 ‘Studio’ Will Make You Think Again.” Newsweek, le 7 août 2024, https://www.newsweek.com/dream-living-paris-tiny-studio-apartment-france-1935978. Accédé le 6 janvier 2025.

O’Sullivan, Feargus. “The History of Paris’s Chambres de Bonne.” Bloomberg, le 16 janvier 2020, https://www.bloomberg.com/news/articles/2020-01-16/the-history-of-paris-s-chambres-de-bonne. Accédé le 6 janvier 2025.

“Why Parisians are Forced to Live in Tiny Apartments.” YouTube, le 2 décembre 2024, https://www.youtube.com/watch?v=oWwyZUe6MjY. Accédé le 6 janvier 2025.

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