Journaliste: Raha Haghighi Khoshkhoo Rédactrice: Lina Fourati
Le Nigéria, pays le plus peuplé d’Afrique, éprouve actuellement une crise de brutalité policière. Les manifestants de tout le pays, dirigés par des jeunes, souhaitent que les dirigeants du pays soient remplacés.
Le mouvement a commencé le 3 octobre lorsqu’une vidéo d’un homme mourant entre les mains d’un officier du SRAS a été largement partagée sur les réseaux sociaux. Les officiels Nigérians ont dit que la vidéo était fausse et ont arrêté la personne qui la filmait, ce qui a irrité encore plus le public. Le SARS, “la brigade spéciale de lutte contre les vols”, a été créé en 1981 pour combattre les crimes comme les vols et les enlèvements. Après le début du mouvement, beaucoup ont commencé à utiliser le hashtag #EndSARS qui était propagé dans le monde entier et a été utilisé par des influenceurs connus.
Ce n’est pas tout ce que les manifestants demandent. Ils veulent que leurs dirigeants soient plus responsables et sont furieux envers la mauvaise réponse du gouvernement à la pandémie du COVID-19. Même avant la pandémie, 61% n’étaient pas satisfaits avec leurs politiciens et le fonctionnement de la démocratie dans leur pays. Le président Muhammadu Buhari a accepté le 12 octobre de dissoudre le SARS, mais a dit plus tard que des agents du SARS travailleront ailleurs dans le système de police du Nigéria. Ce sont des moments difficiles pour tout le monde et nous devrions faciliter un petit peu les affaires des autres.