Écrit par: Sissi Guo (11ème année)
Je vois du violet et arrête pour regarder,
Les dons de la nature à perte de vue.
Dans les montagnes, au soleil,
Des sentiers violets sans fin, jetant des ombres dans le ciel.
Et alors que je reste sur ce champ colossal, en respirant l’air du matin,
Mes soucis sont insignifiants et le temps,
Arrêt.
Des souvenirs se précipitent.
Jusqu’au moment où j’avais sept ans, je courais dans le champ,
Alors que le soleil brillait sur moi.
A l’âge neuf, nager dans le lac frais,
Oubliant le temps.
Année à année, souvenir à souvenir,
Mes pensées en spirale.
Je suis amenée à l’âge de seize,
Quand j’ai regardé vers le ciel et me demandais,
Mon but dans cette vie.
À cette pensée, un papillon avait posé sur ma main,
Me donner de la force.
Les oiseaux avaient volé paisiblement dans le ciel,
Me donner de la vie.
Rester debout dans ce champ maintenant, je suis indubitablement,
Impitoyablement,
Mon meilleur moi.
Les cris, j’étends, les sirènes, j’étends.
C’est fort, trop fort.
Je vois des taches de violet,
Mais ils ne sont plus de fleurs,
Ils sont des lampadaires.
La douce odeur de lavande,
Maintenant l’odeur d’essence putride.
Et ce sentiment de paix,
Maintenant la peur.
Je suis amenée à la réalité.
Insupportable.
Je rêvasse encore.
Parce que le monde dans lequel je vis maintenant,
N’a plus beaucoup de couleur.
Je continue de marcher et puis, je vois,
Une fleur violette qui lutte pour cultiver
D’une fissure de trottoir.
J’ai de l’espoir.
Peut être il y a encore une chance,
Pour un nouveau champ de violet pour la génération à venir.